That would be good [R. Louise]

Messages : 12 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 35 PSEUDO : Ally Bee

« Salut. »

« Mise à part le fait que tu m'es plaqué sans explication..., j'espère que ça va. »

« J'aimerais comprendre. »

Si elle avait du effectuer un acte difficile ces derniers jours c’étaient d’avoir quitté Grant, la seule personne qui la sauvait de cette ville maudite. Depuis qu’elle avait coupée les ponts avec lui, la distance ainsi et la fuite était tout ce qu’elle avait trouvée de mieux. Elle était minable voir bien pire, mais elle se sentait mieux ainsi bien que cela ne soit qu’une pure mascarade pour se voiler la face, et ce en beauté. Louise évitait avec soin l’habitation familiale ou encore l’appartement qu’elle partageait avec le jeune militaire, et les lieux où elle était sur de le croiser en chair et en os. Pour autant lorsqu’elle avait reçu son message en début de semaine, la brunette sentit de nouveau les remords lui envahir l’esprit telle une bombe à retardement. Secouant la tête, elle enfila sa veste en cuir et sortie de l’appartement qu’elle habitait depuis qu’elle était venue voir son paternel, il y a de cela deux années en arrière. Elle savait éperdument que Grant serait en colère contre sa décision, et elle savait tout aussi bien qu’il était en droit de la haïr, mais elle ne pouvait pas lui imposer une maladie qui le ferait souffrir dans quelques années. Sac sur l’épaule, elle était soulagée d’avoir optée pour un jeans slim et un t-shirt car le temps semblait clément aujourd’hui. Bras croiser sur sa poitrine pour se réchauffer de la légère brise glaciale, écouteurs sur les oreilles, elle poursuivait sa marche vers le parc, lieu de rendez vous où les évènements deviendraient définitifs peut être. Une fois la bas, elle s’avança visage baisser sur la par terre, n’osant pas vraiment le toiser. Enlevant ses écouteurs, Louise l’entendit la saluer d’une voix sévère comme elle s’en doutait mais elle ne lui en voulait pas. « Salut. ». Ses prunelles azuréennes maintenaient encore le point fixe du sol, lorsqu’il lui adressa la parole. Une douleur digne d’un poignarde lui traversa le ventre, elle n’aimait pas cette situation entre elle et lui, c’était d’un compliqué impossible. « Mise à part le fait que tu m’es plaqué sans explication … j’espère que ça va. ». Elle secoua négativement son visage d’une lenteur sans pareille, dégoutée par la personne qu’elle devenait, de le faire souffrir, de le voir malheureux ou en colère. Elle le méritait après tout. « J’aimerais que cela soit le cas, mais ça ne l’est pas. Je veux seulement que toi en revanche tu ailles bien. ». Elle leva enfin ses yeux vers ceux du militaire, l’expression mystérieuse sur ses traits. Il s’avança vers elle, tout en lui glissant directement. « J’aimerais comprendre. ». Un léger silence s’installa entre eux, et bien qu’il fût bref, Louise lui répondit doucement. « Je fais ça dans le but de … t’épargner une souffrance que je ne … ». Les mots lui manquaient, c’était le comble. Elle ne contrôlait plus rien et avait changée du tout au tout, comme si une partie d’elle-même avait disparue. Essayant de contrôler de futures larmes, Louise contourna de quelques pas le jeune brun, tout essayant de trouver les bons termes pour lui expliquer la situation. Elle ne pouvait pas lui mentir indéfiniment de toute manière.

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« J’aimerais que cela soit le cas, mais ça ne l’est pas. Je veux seulement que toi en revanche tu ailles bien. »

« Mais je ne vais pas bien. Je ne vais pas bien parce que tu m'as quitté, parce que je t'aime et que tu me fuis sans raison. »

« Je fais ça dans le but de … t’épargner une souffrance que je ne … »

« Une souffrance ? Parce que tu penses que là, je ne souffre pas ? »

« Parle moi, s'il te plaît. »

« Mais je ne vais pas bien. Je ne vais pas bien parce que tu m'as quitté, parce que je t'aime et que tu me fuis sans raison. ». Si il pouvait savoir combien cela lui faisait mal de l’entendre dire une chose pareille. Il ne la connaissait que trop bien pour s’arrêter à des dires qu’elle ne pensait pas le moins du monde. Elle l’aimait à en perdre parfois l’esprit, mais le protéger de la souffrance était tout ce qu’elle voyait en ligne de mire, pour lui. Elle voulait l’éviter histoire de réfléchir quelques secondes à comment lui faire comprendre son point de vue, mais elle n’eut guère le temps car Grant la rattrapa fermement par le poignet de manière certainement à faire face. Jamais il n’avait été aussi loin dans l’affrontement avec la brune qui sentit le stress s’accentuer de nouveau. « Une souffrance ? Parce que tu penses que là, je ne souffre pas ? ». Elle secoua la tête tout en regardant malgré elle, le regard attristé du jeune homme. « Je sais que tu souffres Grant, je le sais parce que je t’aime tellement que c’est difficile. Je m’en veux de tant de choses, que … ». Sa voix se perdit lorsque la main de sa moitié se posa sur sa joue. Le contact de sa peau sur la sienne, la forçait un peu plus à se contrôler vis-à-vis de ses raisons. Elle huma quelques secondes son odeur apaisante et déposa une main sur le torse de Grant. « Parle moi, s'il te plaît. ». Le regard, les paroles, l’intonation du Caldwell demeuraient des arguments décisifs pour Louise qui fit flanchée sa raison en sa faveur. Après tout il était en droit de savoir. Elle baissa la tête et laissa son front se coller sur le torse musclé du militaire. Elle se sentait en sécurité, un environnement de confiance qui lui permit de répliquer d’une petite voix. « Je suis malade, Grant. Je ne veux pas que vive dans l’angoisse permanente de plus me voir du jour au lendemain. En tant que militaire tu sais de quoi je parle. Tu mérites tellement mieux que … ». Elle ne finit pas sa phrase, et enfouie son visage contre la personne qu’elle aimait le plus présentement.

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« Je sais que tu souffres Grant, je le sais parce que je t’aime tellement que c’est difficile. Je m’en veux de tant de choses, que … »

« Je suis malade, Grant. Je ne veux pas que vive dans l’angoisse permanente de plus me voir du jour au lendemain. En tant que militaire tu sais de quoi je parle. Tu mérites tellement mieux que … ».

« Malade ? Comment ça malade ? ».

« Je t'aime, je veux que tu m'écoutes, Louise...je ne t'abandonnerai pas, pas maintenant, pas comme ça. Tu es partie, mais moi je reste. »

Désormais assise sur le banc aux cotés du jeune homme qu’elle avait connu par le biais de son paternel, Louise se rendit compte qu’elle venait de faire un pas vers les dires qu’elle c’était promis de prohiber envers lui. Ce pas étant franchit le plus dur pour elle était d’expliquer à Grant qu’elle se refuser à suivre un traitement ou encore une opération de greffe, elle avait vu l’était de sa mère quelques années auparavant et se refusait de suivre le même chemin. « Malade ? Comment ça malade ? ». Posant sa joue contre l’épaule du brun, elle répliqua doucement. « Le genre de maladie qu’on trimballe toute sa vie avec soi, un fait qui survient de manière héréditaire … J’avais une chance sur trois de l’avoir puisque nous sommes trois dans la famille. Et c’est moi qui essuie la conséquence. ». Rien que dans ses paroles, la douce était méconnaissable. Elle si battante autrefois était entrain de perdre pied, et faisait souffrir l’homme qu’elle aimait par la même occasion. Louise se rapprocha de son militaire tout en lui prenant la main et la caressa. « Je t'aime, je veux que tu m'écoutes, Louise...je ne t'abandonnerai pas, pas maintenant, pas comme ça. Tu es partie, mais moi je reste. ». Ces paroles raisonnaient dans sa tête comme une chanson en fond sonore et elle se sentait des plus stupides possibles. « Je suis désolée, je sais que c'est maigre comme excuse mais je m'en veux de t'avoir fait souffrir. ». Elle releva son visage quelques peu blême vers Grant et l’embrassa doucement sur les lèvres.

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« Le genre de maladie qu’on trimballe toute sa vie avec soi, un fait qui survient de manière héréditaire … J’avais une chance sur trois de l’avoir puisque nous sommes trois dans la famille. Et c’est moi qui essuie la conséquence. »

« Je suis désolée, je sais que c'est maigre comme excuse mais je m'en veux de t'avoir fait souffrir. »

« Louise, tu es toute ma vie, à présent. »

« C'est toi le plus important. Qu'est-ce que t-ont dit les médecins ? Parce qu'on ira voir les meilleurs, et on trouvera une solution. »

Louise savait intérieurement que le fait d’en avoir parlé à Grant la soulageait d’un poids énorme, mais cela n’était qu’un passe temps de patience. Elle connaissait le jeune homme par cœur - ou presque - mais elle savait qu’il ne lâcherait pas aussi simplement que son médecin qui d’ailleurs lui avait conseillé un traitement simple, car sa maladie n’était pas encore déclarer à un stade des plus avancés. Il suffisait juste de prendre ces fichus médicaments, un geste que Louise se refusait de manière catégorique, les souvenirs étaient trop horribles pour qu’elle trace son chemin sur celui de sa mère. Aux creux des bras du Caldwell, la brunette se sentait moins angoissée mais cela n’était qu’un instant de répit. Elle l'embrassa une dernière fois amoureusement avant de l’écouter murmurer des paroles qui la fit sourire sincèrement et lui glissa à son tour. « Louise, tu es toute ma vie, à présent. ». « Je t’aime. ». Et ce dans un soufflement intime. Les échanges de regards qui pouvaient avoir lieux entre eux demeuraient expressifs et véridiques, ce qui réconfortait grandement la petite américaine. « C'est toi le plus important. Qu'est-ce que t-ont dit les médecins ? Parce qu'on ira voir les meilleurs, et on trouvera une solution. ». Derechef, la fille du lieutenant releva les yeux vers Grant et mit un doigt sur les lèvres de son petit ami. L’expression de son visage un peu plus blanc qu’à l’accoutumée était anxieuse et perdue à la fois bien que sa décision intérieure fut prise. « Ils disent tous la même chose, prendre des traitements, ne plus faire d’efforts physiques, éviter le stress permanent, stopper la caféine toutes ses choses qui font faiblir ou accentuer le cœur … ». Elle baissa la tête quelques minutes qui semblaient s’éterniser en années durant. « Je t’ai déjà parlée de ma mère, et tout cela me pousse à vouloir refuser leurs préventions et les conseils. ». Louise n’osa pas croiser le visage de Grant, sachant très bien que la colère serait l’un des premiers sentiments sur la liste.

» LOUISE • enjoy the silence, done.
» GRACE • you know I'm no good